lundi 28 novembre 2011

Tartes fines à la mangue




Rien d’extraordinaire dans ces petites tartes : un fond de tarte sablé recouvert de fines lamelles de mangues juste cuites. Mais justement, comme elles sont très simples, chaque élément compte et je ne peux que vous recommander de faire la pâte vous-même. C’est un effort qui sera largement récompensé par le résultat.
Avec un peu d’organisation, c’est un dessert qui ne demande que peu de temps le jour j : la pâte se fait à l’avance et se congèle très bien, les ronds de pâte se préparent la veille ou quelques heures avant et restent au frigo. Il ne reste plus qu’à couper la mangue et à cuire les tartes au dernier moment pour les servir encore légèrement chaudes, natures, avec de la glace à la vanille ou au citron vert, ou comme ici avec une crème aux parfums de mojito.

samedi 26 novembre 2011

Maquereaux en escabèche




« Escabèche : poisson frit puis immergé dans une marinade corsée à base de vinaigre, que l’on sert froid en hors-d’œuvre »
extrait du Larousse

On imagine aisément, vue cette définition qu’il existe de multiples façons de préparer du poisson à l’escabèche, en voici une version, elle-même inspirée de trois recettes différentes. Pour l’instant culture, l’escabèche est une technique qui vient du bassin méditerranéen, mais également connue en Amérique du Sud, et qui permettait à l’origine de mieux conserver le poisson. C’est une préparation qui va très bien aux poissons gras, maquereau comme ici ou bien sardine.

vendredi 25 novembre 2011

Potiron braisé aux épices




Avec tous ces légumes d’hiver, je ne sais plus où donner de la tête : choux, courges, céleri et légumes racines en tous genres ont réinvesti les étals et je n’arrive pas à me retenir d’en acheter à chaque fois beaucoup trop…
Cet engouement s’explique certainement par le défi que représentent tous ces légumes : ils sont moins faciles d’abord que les tomates et autres courgettes, mais justement quelle satisfaction d’arriver à  les rendre attractifs et appétissants ! Surtout que, même sans trop se prendre la tête, ils offrent des possibilités innombrables, bien loin des soupes à la couleur et à l’odeur douteuse ou des légumes bouillis sans goût ou alors trop forts.
Bon, restons honnête, je n’ai pas testé sur les enfants, seulement sur quelques « grandes » personnes qui ont tendance à froncer le nez à la simple évocation des mots chou-fleur, endive ou céleri et qui ont bien été obligé de concéder, au pire, un petit « nan, mais c’est mangeable » en finissant quand même leur assiette, jusqu’à un grand « mais c’est vraiment délicieux ! j’aurais pas cru… ».

J’entame donc sur ce blog une certainement longue série de recettes de légumes d’hiver, en commençant par le plus abordable d’entre eux à mon sens : le potiron. C’est doux, légèrement sucré, c’est donc plutôt rare que les gens n’aiment pas, au pire ils trouvent ça fade.
Voilà justement un moyen de lui donner du goût : le potiron coupé en gros cube est cuit dans une eau aromatisée aux épices, ce qui le gorge de saveurs et on le sert avec de la graine de couscous qui vient absorber tout le jus parfumé.

Je conseillerais de rajouter des pois chiches (en boîte pour plus de simplicité) à la cuisson pour en faire un plat végétarien, sinon ça se marie extrêmement bien avec de l’agneau rôti ou grillé.


mercredi 23 novembre 2011

Ma brioche fétiche, déclinée au Speculoos


Une fois n’est pas coutume, j’ai profité de rentrer tôt à la maison vendredi dernier pour préparer une brioche pour le week-end. J’avais envie de quelque chose de très gourmand, mais en même temps je n’avais presque pas de temps à y consacrer.
Je me suis donc tournée vers ma brioche fétiche, d'après une recette repérée il y a bien longtemps ici et que j'ai fait et refait un nombre incalculable de fois.



C’est une pâte un peu spéciale, sans œuf, avec très peu de beurre mais qui contient des flocons de purée de pomme de terre, ce qui donne à la mie une texture filante et légèrement humide que je trouve absolument irrésistible.

Habituellement je fais une brioche tressée, mais cette fois, pour plus de gourmandise, je l’ai déclinée en brioche roulée à la pâte de spéculoos… miam !


mardi 15 novembre 2011

Fondant aux pommes


Corollaire de mon addiction aux livres de cuisine dont j’ai déjà parlé ici, j’adore aussi découper les recettes des magasines. Et quand je dis magasines, c’est assez large : un petit flyer chez le boucher, la brochure distribuée dans les magasins Picard, des magasines féminins, « TV 7 Jours » chez Mamie ou encore Metro. A une époque je prenais même Metro juste pour récupérer la petite recette qui est sur la même page que l’horoscope…
Je dois reconnaître que je ne dois pas faire 1/10ème des recettes que je récupère à droite à gauche et qu’au final ça s’accumule… Mais un des petits bouts de papiers découpés dans Metro est récemment remonté sur le haut de la pile et est venu inspirer un délicieux dessert aux pommes. C’est difficile à décrire exactement en terme de texture, mais disons qu’on obtient des morceaux de pommes encore légèrement croquants, liés les uns aux autres par une pâte moelleuse et fondante, avec un goût de beurre et de caramel. Servi tiède, je vous préviens, ça devient très addictif !



vendredi 11 novembre 2011

Osso-buco




L’osso-buco : un grand classique de la cuisine italienne auquel je me suis attaquée !  De la viande de veau fondante, un os à moelle au milieu, le tout dans une sauce tomate et petits légumes, nous voici dans la famille des petits plats qui viennent réchauffer nos soirées.

C’est simple à faire, mais le temps de cuisson est assez long. Je préfère une cuisson au four qui  permet d’obtenir, je trouve, une viande vraiment confite, mais on peut bien sûr se passer de four et cuire à petit feu.
Pour une question d'organisation, j'ai préparé l'osso-buco la veille puis l'ai fait réchauffé le jour même, mais dans ce cas, je conseille de réduire le temps de cuisson le premier jour si on veut que les tranches de jarret se tiennent entières lorsqu’on les sert.
De même, pour des raisons de temps, je n’ai pas pu faire la garniture traditionnelle qui est le risotto au safran, mais promis, avec des pâtes, c’est top !
Et puis le petit truc qui change tout et réveille ce plat en sauce, c’est la « gremolata » (mélange de zeste de citron et de persil haché) ajoutée au dernier moment.


dimanche 6 novembre 2011

Poivrons farcis à l'indienne


J’ai une véritable frénésie d’achat de livres et magasines de cuisine… Je fais des efforts pour me limiter, et dernièrement j’avais réussi à ne rien acheter pendant plusieurs mois ! Mais comme l’effet yo-yo des régimes, le retour de bâton a été terrible : pas moins de deux livres (non trois en fait, mais le troisième c’est un cadeau, alors ça ne compte pas, non ?) ramenés de mon périple à Londres. Et puis quelques magasines aussi (mais j’avais besoin de me remonter le moral et c’était le dernier magasine Régal ou un éclair au chocolat Dalloyau !).

Ce n’est pas que les livres ou magasines que j’ai déjà ne satisfassent pas mes envies. Au contraire, à chaque fois que j’en ouvre un, je trouve plein d’inspiration et je me demande même comment je vais avoir le temps pour tester tout ça… Mais je suis quand même toujours attirée par la nouveauté, les nouvelles idées, les nouvelles façons d’aborder la cuisine.

Pour limiter mes « pulsions », je vais régulièrement faire un tour au rayon livres de cuisine de ma bibliothèque de quartier, pour feuilleter et parfois emprunter des livres qui me tapent dans l’œil. Le dernier en date : « Inde, saveurs du bout du monde ». J’aime beaucoup cette collection, toutes les recettes venues de ces livres ont toujours été très réussies, avec un petit goût « comme là-bas ».

Bon, j’ai du rendre le livre avant d’avoir pu tout tester, mais cette recette de poivrons farcis recopiée à la va-vite sur le coin d’un papier me donne envie de le ré-imprunter, voire, pourquoi pas de l’acheter ?!?


Le principe de la farce à base de pommes de terre épicées était vraiment nouveau pour moi, mais je dois dire que c'est vraiment convaincant : fondant, parfumé, en contraste avec la chair un peu croquante du poivron. Et la sauce épicée mais qui reste douce appelle du riz ou un morceau de pain pour être sûr de ne pas en perdre une goutte !

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...